Il faut savoir que fréquemment, je rêve
« positif » : je fais la fête,
je vois des spectacles, je me promène, je vois des amis...mais cette
fois-ci
« Hé Sylvie, Isabelle ! Faut que je vous
raconte : j'ai fait un super rêve le we dernier !
J'ai rêvé qu'un vendredi soir, on faisait un masterclass à
Massilly. Oui, à Massilly comme avant,
il y avait plein de place ! Et puis il y avait Estelle Bernigal
qui jouait des bourrées à l'accordéon diatonique, plein de trucs qu'on aime
bien :comme la bourrée d'armes, les grandes poteries (en ligne, en croix, on
essayait même en rond), la crousade à 4, à 8, le rond de Montfaucon, la
montagnarde, la bourrée 4 figures, même des danses qu'on ne fait pas
souvent comme la bourrée plénière et bien sûr on faisait notre TUBE :
Cassiopée sur le morceau Marrakech).
De temps en temps elle prenait son chromatique pour faire
des valses sensationnelles.
Et puis après, j'ai rêvé que le samedi, je fêtais mon
anniversaire : on était en février (alors que le mien c'est fin mai) mais
c'était quand même mon anniversaire et je l'avais appelé :
le bal de l'an 40.
On avait décoré la salle avec une guirlande UNIQUE, qu'on
avait fabriqué toutes les 3, avec Gaëtan et même avec tes 3 neveux aussi
Sylvie.
L'après-midi, il y avait un stage sur « l'écoute, la
finesse et l'intensité dans les danses » animé par 3 beaux garçons
danseurs/musiciens, qui faisaient taper des rythmes différents sur la valse à 3
temps.
Ca faisait comme un avant-gout à la fête qui se préparait.
Car le soir, les gens venaient de partout : Dijon,
Cluny, Lyon, Rive de Gier, Grenoble, St Antoine l'Abbaye, Bourg en Bresse,
Chalon sur Saône, St Symphorien sur Coise, Simandre.... Bref tout un tas de
gens différents qui connaissaient ou non le folk et même des gens que je ne
connaissais pas ! Ils buvaient à une fontaine miraculeuse où coulait du
punch, puis du gingembre et piochaient dans un énorme panier de bugnes tout
droit sorti d'un pays de cocagne.
Et dans mon rêve, je me payais le luxe d'inviter 2 groupes
que j'aime : Amzéom, des chanteurs lyonnais avec leur percussionniste et
Boréale, des copains de longue date.
Et puis il y avait aussi Vincent à la lumière qui assurait
l'ambiance feutrée et Toto, un technicien jovial qui faisait un super son.
Dans mon rêve, vous aviez fait une cagnotte pour me payer
un super cadeau : Hoctomoz en duo, qui jouait là, tranquillement, en
acoustique à la fin du bal. C'était beau.
Et puis, à un moment: grand calme. Il y avait des bougies
partout. J'étais assise à côté de Gaëtan sur des gros coussins moelleux, tout
le monde étaient assis par terre. Et Sylvie, tu prenais la parole.
Tu lisais un conte magnifique : mais pas n'importe
quel conte, un que tu avais écrit avec ton fils.
Et qui racontait l'histoire magique d'une fée réelle, qui
chante, danse, joue, coud et rencontre même un chevalier charmant en
twingo.....Sacrée Sylvie ! En fait, c'était toi qui étais déguisée en fée.
Et le rêve ne s'arrête pas là ! Après on n'était plus
que 4 à dormir dans la salle mais le lendemain, vous étiez une vingtaine au
moins à revenir. On mangeait les restes et surtout un gros framboisier, un
gâteau bien plus gros que le nombre de participant. C'est ça les rêves, les
proportions sont toutes différentes. Puis je soufflais les bougies de mes 40
ans. N'importe quoi ! Je sais bien que je n'ai pas encore cet
âge-là !
Et puis il y avait des viellistes (c'était Annie et Yves
et deux autres dames...) qui nous faisaient danser des bourrées et même des
choses qu'on ne connaissait pas et puis après c'était Claire et Graziella
d' « un Air de filles », qui nous jouaient « la
Tendresse » de Bourvil à
l'accordéon et à la flûte. C'était magnifique, un vrai moment de grâce !
Après, très rapidement, tout était rangé. C'était joyeux
et festif.
Et on était tous contents. »
Amélie
Chapeloise avec Boréale
Andro avec Amzéom